Comment est fabriqué le béret basque ?

Couvre-chef mythique, le béret basque a traversé les époques et continue, aujourd’hui encore, de séduire de nombreuses personnes. Mais savez-vous comment est fabriqué notre authentique béret basque ? On vous explique tout !

Un béret basque de qualité se caractérise par sa solidité, sa légèreté, sa souplesse et son confort. Par tous les temps et à n’importe quelle période de l’année, c’est un couvre-chef idéal pour vous protéger des aléas climatiques. Cependant, pour arriver à un tel résultat, l’authentique béret basque passe par un long procédé de fabrication. Du tricotage au garnissage, découvrez comment est conçu notre béret basque !

Une fabrication qui a évolué au fil du temps

Evidemment, la manière de fabriquer un béret basque n’est, aujourd’hui, plus exactement la même qu’avant. A l’origine, ce sont les bergers qui fabriquaient leur propre béret, et ce, bien entendu, avec les moyens qui étaient à leur disposition. Ce savoir-faire, artisanal, s’est transmis de génération en génération afin de permettre au béret de continuer à exister. Aujourd’hui, l’authentique béret basque est confectionné avec des moyens et outils plus modernes, mais toujours avec les mêmes objectifs. Ce couvre-chef doit toujours être confortable, robuste et souple, mais également imperméable et bien fixé sur la tête de celui ou celle qui le portera.

Les étapes de fabrication de notre authentique béret basque

Pour obtenir un béret basque de qualité, plusieurs étapes de fabrication sont nécessaires. 

Bien qu’elles aient évolué avec le temps, ce sont les mêmes étapes qu’autrefois.

1. Le tricotage

Contrairement à certains chapeaux, le béret n’est pas tissé, mais tricoté. A l’époque, les bergers utilisaient, pour ce faire, des longues aiguilles de buis. Ces dernières ont été conservées par les tricoteuses lorsque la fabrication est devenue artisanale. De nos jours, le tricotage des bérets est réalisé de façon mécanique, par des machines. L’ouvrage est produit en ligne, sous forme d’une galette dont il manque une part.

2. Le foulage

Étape très importante, le foulage apporte au béret ses qualités. Auparavant, on utilisait l’eau des gaves pour obtenir le feutrage de la laine. Aujourd’hui, les bérets sont placés dans une machine à fouler avec de l’eau chaude savonneuse. Des maillets de bois entrent en action pendant 2h à 14h, pour donner au béret son feutrage.

3. La teinture

Non teint à l’origine, l’authentique béret basque était marron. Aujourd’hui, on le teint en différentes couleurs pour suivre la mode et offrir du choix.

4. Mise en forme et séchage

Dans le temps, les bergers utilisaient leur genou pour donner au béret sa forme si reconnaissable. De nos jours, on utilise une forme en bois où l’on place et où l’on étire le béret pour le mettre à la taille souhaitée.

5. Grattage et rasage

Les fleurs séchées de chardon, utilisées par les bergers, ont été remplacées par des brosses métalliques qui viennent gratter le couvre-chef. Il est ensuite tondu, ce qui lui permet d’obtenir son aspect velouté tant apprécié.

6. Le garnissage

Enfin, pour finaliser le béret, on va y fixer une doublure (en drap ou en soie, par exemple), puis y coudre une bande de cuir qui donnera au béret plus de tenue. Un écusson indiquant la marque est également présent dans la doublure.

Malgré l’industrialisation de la fabrication du béret basque, on retrouve les principales étapes suivies par les bergers, ce qui permet au béret basque d’être, aujourd’hui encore, un couvre-chef de qualité et fortement apprécié par de nombreuses personnes !